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14 mai 2007

la mystérieuse et médiévale Tombe-Issoire (suite)

Dans un précédent article -voir l'article-, nous nous étions efforcés de cerner les origines de la légende concernant la mort du géant Isoré  et de la réalité de sa tombe située sur le parcours du grand chemin d'Orléans. Ce n'était qu'une légende forgée à partir d'un fait réel qui s'était passé à Lutèce en 978… Cette légende s'alimentait de la réalité tout simplement, mais n'avait aucun fondement historique qui eût pu corroborer l'existence même de ce géant.

Aussi nous faut-il reprendre nos investigations. Un chroniqueur vivant au XVII° siècle, Henri Sauval (1623 - 1676) constatait dans une de ses chroniques que …" sur le grand chemin d'Orléans, une vieille croix ruinée, est appelée la Croix Isore et ne ressemblait pas mal au Tombeau d'une personne de qualité ; car, outre qu'elle était de pierre, et élevée sur une espèce de tertre. Elle était encore plantée au milieu d'une autre pierre fort grande et carrée, longue à la façon d'une Tombe"…

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L'actuelle rue de la Tombe Issoire, à hauteur de la rue d'Alésia

 Il faut préciser ici que, sur le territoire futur du 14e ardt, il existait des croix de carrefour. A l'époque du récit ci-dessus, on en dénombre encore huit, dont faisait partie celle située au carrefour actuel des rues Dareau et Tombe Issoire. La croix qui nous concerne se nommait : " Croix de la Tombe Isore".
On sait depuis longtemps que ces croix répandues en nos campagnes  et sur certains lieux-dits, commémoraient un événement local et faisaient l'objet souvent de légendes diverses. Pour compléter le tout, on sait qu'il existait dans Paris, au Moyen Age, d'autres croix de carrefour qui avaient repris à leur compte la légende  du géant Isoré. Il faut encore préciser que notre rue de la Tombe Issoire était la route qui conduisait les pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle, et que souvent les routes offraient des étapes où l'on rencontrait telle relique de saint, ou parfois de héros de chansons de geste… L'univers poétique et onirique de tout le Moyen Age était d'une grande richesse, mais aujourd'hui il est inintelligible pour nous, excepté aux spécialistes.

Mais continuons notre enquête. Vers 1678, le plan d'Albert Jouvin de Rochefort, représentant une partie du territoire qui concerne le secteur Dareau /Tombe Issoire, mentionne un lieu-dit du nom de Tombisoire, placé exactement au carrefour mentionné plus haut. Différentes orthographes sont à souligner à ce sujet, puisqu'on relève : Tumbam Isaure (1231), Tumbam Ysore (1259), Tombe Isoire (1466) et enfin Tombisoire en 1675. Une ordonnance de la ville, de mars 1736, confirme ce toponyme en reprenant les modifications phonétiques successives dues à l'évolution de la prononciation des mots dans la langue française.  Précisons que le nom composé de Tombe-Issoire ou Tombissoire se rencontre aussi en Picardie, à Jonquières, près de Compiègne, et au S.E de cette localité à Canly. Le nom signifie "un souterrain sonore". Par ailleurs, il y a lieu de penser que pour des raisons linguistiques, anecdotiques, géographiques, les vocables de "tombe" et "issoire" se soient accolés tout naturellement.

Ce qui va nous conduire à l'explication des mots "Tombe issoire", que nous allons vous donner très prochainement. 

R.R.

NDLR : documentation provenant du n° 46 de la Revue de la S.H. A. du 14ème

12 mai 2007

Encore une semaine : printemps théâtral du 14e

Gratuit, sans réservation, le théâtre 14, rue Marc Sangnier ouvre ses portes au printemps théatral. De 14e.

Au programme :

Samedi 12 mai 20h30

Le paradis attendra
Compagnie Premières Classes. Comédie légère avec choeurs de Martine Dardy.
Les dernières volontés d’un défunt sont sacrées. Aussi, quand un vieil oncle a décidé de faire ses valises pour l’au-delà et demandé que sa famille se réunisse pour un pique-nique en son honneur, il faut y aller !

Lundi 14 & mardi 15 mai 20h30
Gare, Gare
Compagnie Catherine Hubeau et la Troupe du Cabaret Feuilleton. Mise en scène Marie-do Fréval.
Une gare. L’effervescence permanente. Des voyageurs qui nous parlent de destin, de liberté, et de notre place dans le monde. A la fois comédiens, chanteurs et musiciens, les artistes du cabaret interprètent plus de trente personnages.

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Mercredi 16 mai 20h30
Khadija vient à Paris
Compagnie Nathalie Sévilla. Conte théâtral de Miguel Angel Sévilla.
Une jeune fille africaine, Khadija, débarque à Paris accompagnée d’une cigogne et d’un perroquet. Elle est à la recherche du garçon qui lui a sauvé la vie. La pièce évoque l’émigration de manière poétique, optimiste et joyeuse. Avec le soutien du Fonds Social Européen.

Samedi 19 mai à partir de 16h
Les jeunes comédiens des ateliers théâtre de la Comète montent sur scène.
16h Ce soir, repas de famille Création collective.
disputes sucrées, secret aux épices, sauce piquante...
18h Comédie Jean Tardieu. Mise en scène par Roland Bideau.
20h Petites scènes du répertoire classique et contemporain Direction d’acteur Philippe Delbart.

Pas de réservation.
Entrée dans la limite des places disponibles.
Ouverture des portes du théâtre 15 minutes avant la représentation.
Théâtre 14. 20, av Marc Sangnier places disponibles.
Tram : Didot. Métro : Porte-de-Vanves

04 mai 2007

Le jardinage sur des rails

Passant rue de Coulmiiers, la Voix a découvert les anciens jardins potagers de la Petite Ceinture rasés, propres et bétonnés, sans  leurs arbres fruitiers en fleurs deux jours avant. Et pris la photo ci-dessous

Le propriétaire des lieux, RFF (Réseau Férré de france), après avoir refusé tout aménagement jardinier,

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 jardine à sa façon: béton et tronçonneuse.La seule espèce végétale qu'il tolère est le panneau publicitaire.

Vous trouverez plus de détails sur le blog de Pierre Vallet: http://www.paris14.info

A.C. 

29 avril 2007

Film : L’ami de la famille, de Paolo Sorrentino

medium_amifamille1.jpgLa Voix l’a vu en avant-première pour vous dans le cadre de Avantpremieres.org, créé par l’ami Pierre Vallet. Il sortira le 2 Mai dans les salles. C’est le dernier film de Paolo Sorrentino, qui concourra pour la Palme d’or à Cannes, comme l’avait fait son précédent film « Les conséquences de l’amour » en 2004, mais qui était rentré bredouille.

Le héros, bien qu’il soit bien difficile de le qualifier ainsi, est un vieil usurier, affreux, laid, d’une avarice sordide. Il a un rapport morbide avec l’argent et avec les femmes. Ses clients, dans une situation infernale, viennent lui faire une cour éhontée et se font plumer. Par flagornerie, ils l’appellent l’ami de la famille, celui qu’on vient voir quand on est pris à la gorge. Il vit seul avec sa mère grabataire tout aussi noire.

Il a compris, comme le lui avait d’ailleurs dit son père qu’il n’était fait que  pour les petits coups, qui l’ont d’ailleurs monstrueusement enrichi.

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Malheureusement pour lui, son attraction maladive pour les femmes va le faire tomber dans un piège gros comme une maison, et croyant faire le gros coup, il va se ruiner, malgré les appels à la prudence de sa mère.

Vous l’avez compris, on nage dans le sordide. Paolo Sorrentino fait dans le pessimisme glauque et noir. D’ailleurs, présent lors de cette avant première, à la question : « Tout le monde, n’est pas aussi horrible. Quelle est la part de fiction ? », il a répondu : « Rien, tout peut être réel. »

Sortie le 2 Mai 

Avec Giacomo Rizzo, Fabrizio Bentivoglio, Laura Chiatti

A.C. 

Asthmatiques, bougez, c'est possible...

Forum d'information et de mesure du souffle
mercredi 2 mai 2007, de 10h00 à 15h00
ouvert à tous

Hall d'accueil - groupe hospitalier Paris Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand Paris 14ème - métro Plaisance - bus 62

Les médecins et les infirmières spécialisés de " l'Espace pour l'asthme ", centre d'information, de dépistage et de traitement de l'asthme seront à la disposition des visiteurs pour les informer et les aider à s'orienter si nécessaire. Un atelier de mesure du souffle permettra de dépister ou de contrôler la maladie asthmatique. Brochures d'information, questionnaires d'évaluation et conseils des professionnels de santé seront accessibles à tous.   Les équipes de pneumologie du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph s'associent à la journée mondiale de l'asthme 2007, organisée en collaboration avec l'association Asthme et Allergies.  

Groupe hospitalier ParisSaint-Joseph
 
ESPACE POUR L'ASTHME :Dr Marcela Sanmiguel
Renseignements et RV : 01 44 12 71 77
Du lundi au vendredi de 9h à17h
 
Service de pneumologie, allergologie- Chef de service : Dr Sergio Salmeron Secrétariat :01 44 12 3717

28 avril 2007

VELIB: ça avance!

Dans une note précédente (voir la note), nous vous avons parlé du système de locations de vélos de la Mairie : VELIB.

medium_velib2.jpgQuand il sera complet, il comptera  1450 stations, soit en moyenne 75 par arrondissement (plus pour les arrondissements peuplés comme le 14ème) et 20.600 vélos au total, soit en moyenne, un millier par arrondissement. L’expérience de Lyon a montré qu’on les trouvait plutôt en bas des côtes qu’en haut !

Les stations seront situées à proximité des stations de métro, des arrêts de bus et des grands équipements publics ; en moyenne une station tous les 300 à 400 mètres. L’utilisateur pourra emprunter un vélo dans une station et le reposer dans une autre.

Dans un 1er temps, le 14e comptera 80 stations (37 à la mi-juillet, 43 supplémentaires mi-août). Les premières seront installées entre le 2 mai et le 8 juin boulevard Edgard Quinet, rue Liard (parc Montsouris), avenue de la Porte de Montrouge, rue Didot et rue de l’Ouest. Tous les quartiers seront équipés d’ici la mi-août. (Voir la carte des stations « prioritaires »)

L’utilisateur devra obligatoirement être abonné. Il pourra ensuite emprunter un vélo pour 5 minutes, une demi-heure ou plus. La première demi-heure est gratuite, et le coût des suivantes est progressif, de 1 à 4€.

« Vélib’ n’entend pas concurrencer les loueurs de vélos, mais proposer un nouveau moyen de déplacement pour aller au travail, faire ses courses, ou sortir. » affirme la Mairie. Souhaitons que ce soit vrai, les loueurs étant pour la plupart dans des situations difficiles.

A.C.

12 avril 2007

Un foyer après le canal (Saint Martin)

La Voix vous en a déjà parlé -voir la note-, l'OPAC met à la disposition d'Emmaüs pour 6 mois un hébergement sur 3 étages, 61 boulevard Saint Jacques, dans un bâtiment qui a des allures d'hôtel en brique et pierre.
Emmaûs met le 3ème étage à la disposition de l'association "les enfants du canal" pour y pratiquer une politique d'accueil innovante et expérimentale, avec 30 hébergements. Les 60 places d'Emmaüs sont au 1er et 2ème étage, gérées par Emmaüs. Les 60 personnes hébergées sont suivies et orientées par l'association "Le coeur des haltes", qui suit également les personnes restant dans les terntes du canal.
Une population jeune
Les hébergés sont en majorité jeunes, de 18 à 30 ans, mais, ce qui est plus rare, il y a une dizaine de couples. Cet hébergement nécessite l'emploi d'un responsable, de 8 permanents de nuit, d'un travailleur social et de 5 compagnons, auquel s'ajoute la visite hebdomadaire d'un infirmier psychiatrique de Ste Anne. Le but est de trouver pour chacun une solution adaptée en moins de 6 mois.
Pas la moitié!
Les problèmes fondamentaux à régler sont, on le sait bien, l'emploi et le logement. Les partenaires en matière d'emploi sont notamment l'ANPE et l'AFPA, et pour le logement, les structures associatives en relation avec l'Etat.
La Voix a rencontré un hébergé, auparavant personne de la rue dans le 14ème: "La question est de montrer sur 6 mois qu'on est capable de gerer un logement et de travailler".
Et à la question: "Beaucoup le peuvent?", sa réponse est:  "Pas la moitié!".
A.C.

10 avril 2007

Passation de pouvoir à la Fédération protestante de France

La Voix vous l’avait annoncé il y a quelques mois (voir la note), le Pasteur Claude Baty a été élu président de la Fédération protestante, en remplacement de Jean-Arnold de Clermont, aux commandes depuis huit ans.

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A droite, le pasteur Claude Baty 

Agé de 60 ans, le pasteur Claude Baty appartient à l’U.E.E.L. (Union des Eglises Evangéliques libres), branche du calvinisme de France. C’est un fait assez exceptionnel, puisque c’est seulement la deuxième fois depuis sa création qu’un évangéliste est élu à la tête de la fédération (Edouard Grüner en 1905).

Claude Baty est bien connu dans le quatorzième, puisqu’il a été le pasteur de la paroisse Paris-Alesia. Auparavant, il a été au Congo, en Suède, puis pasteur à Orthez. Il a présidé l’U.E.E.L. pendant seize ans.

Faisant le bilan de sa présidence, Jean-Arnold de Clermont a notamment évoqué deux dossiers importants, la défense des libertés religieuses et le dialogue avec les églises évangélistes et pentecôtistes. En relation avec la salle, d’autres sujets ont été évoqués comme des progrès à faire pour la place des femmes dans les églises évangéliques, la création d’instances de travail sur les questions éthiques et théologiques.

A.C. 

08 avril 2007

Le Christ est ressuscité !

Voilà bien la plus stupéfiante des nouvelles qui concerne l’humanité, tant elle en récapitule l’Histoire : Dieu qui s’est fait homme, est allé, dans son contrat d’Amour, jusqu’au terme de notre mort pour vouloir la vaincre.

La mort du Fils de l’homme assumée pour grandir l’homme, le rendre plus homme c’est-à-dire le sauver de son péché et le restaurer dans son éminente dignité de personne créée à l’image et à la ressemblance du Père.

En enfants de ce Père, quelle fierté pour nous de savoir que le Ressuscité nous a redonné la vie, SA VIE : un Amour qui n’est que Don puisqu’il se fait partage.

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Comme l’aube de ce petit matin de Pâques se fait dérisoire face à l’évènement le plus puissant qui ne se produira jamais : la mort vaincue.
-  Une femme aimante constate la disparition du corps qu’elle vient vénérer, affolée, elle court propager la nouvelle qui l’afflige profondément.
- Deux disciples, ceux des premiers jours, reçoivent l’information, ils courent à leur tour, le plus jeune fait la même constatation mais attend Pierre, Berger de cette Eglise qui vient de naître, pour rentrer à nouveau dans le tombeau : il VOIT et il CROIT.

Comment nous situons-nous devant cette nouvelle fête de Pâques ? S’agit-il d’une simple étape dans le déroulement liturgique de l’année ou, à notre tour, voulons-nous VOIR la réalité en face, entrer davantage dans le Mystère Pascal et CROIRE à l’incroyable ? Dieu est mort de notre mort, Dieu n’a voulu connaître la mort que pour nous associer éternellement à Sa Vie,
« Présence où resplendit la lumière divine qui est la respiration de l’Eternel Amour » (Père M. ZUNDEL)

Père Maxime d’Arbaumont, curé de la paroisse Saint-Dominique (Paris 14ème)

04 avril 2007

Ciné club à l’Entrepôt

Une initiative culturelle de quartier tout à fait intéressante :

C’est sur l’initiative du conseil de quartier Pernety auquel s’est joint ensuite le conseil Porte de Vanves que ce Cinéclub a été organisé tous les premiers mercredis du mois pour les amateurs de cinéma, au prix de 4€ la place. Après la projection du film, un débat organisé par des historiens du cinéma. A l’affiche ensuite : le mercredi 2 mai « L’inconnu du Nord-Express » d’Alfred Hitchcock, le mercredi 6 juin, « Gilda » de Charles Vidor, mercredi 4 juillet « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly, programme tout à la fois varié et de grande qualité !

Ce cinéclub peut être le vôtre, il ne vivra que si un public nombreux le soutient. Pour tout renseignement, joindre Oscar (oscar.ortsman@laposte.net) ou Mireille (picholine@free.fr ). L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé 75014.Paris

projection de « Subway »

film de Luc Besson.mercredi 4 avril 2007 à 20h,

 Un homme trouve refuge dans le métro parisien après avoir volé des documents confidentiels, une chasse à l’homme s’organise alors dans monde étrange et fascinant où l’on rencontre des musiciens, un fleuriste, un pickpocket qui se déplace en roller…La distribution est très brillante : Christophe Lambert, Isabelle Adjani, Richard Bohringer, Jean Réno, Michel Galabru, Jean-Luc Anglade, Jean-Pierre Bacri. C’est un des meilleurs films de Luc Besson !

M.G.

03 avril 2007

"Les chemins de Pâques", d'Yoshio OGAWA à Saint Pierre de Montrouge

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Venez nombreux au vernissage, mercredi 4 Avril, 20h30, à Saint Pierre de Montrouge, Chapelle Saint Paul

02 avril 2007

« Une vérité qui dérange » à l’Entrepôt

l’Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé75014

medium_veritequiderange1.jpgSi vous voulez compléter votre information sur l’effet de serre et le réchauffement climatique vous pouvez aller au cinéma l’Entrepôt voir ce documentaire «  une vérité qui dérange »qui y est diffusé régulièrement. (Horaire des séances à consulter dans un programme de spectacles)

Le réalisateur Davis Guggenheim donne la parole à l'ancien vice-président des Etats-Unis et candidat malheureux à la Présidence en 2000 : Al Gore. Celui-ci s'est lancé depuis des années dans une lutte contre le réchauffement de la planète et dans un plaidoyer pour l'adoption de technologies et sources d'énergie alternatives. C’est une conférence très claire illustrée de beaux reportages.

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Al Gore dénonce des faits alarmants, mais sans jamais culpabiliser l'auditoire afin de lui faire prendre conscience du danger qui plane sur notre planète. Cette démarche positive permet de réfléchir utilement et de susciter les initiatives pour faire des économies d’énergie.

M. G.

en VO :

Jeu, Dim, Lun : 17:40, Ven, Mar : 13:40, Sam : 15:40

31 mars 2007

Journée découverte des galeries d’art Pernety

 dimanche 1er avril de 12h à 19h30 : 5 lieux, 5 animations :

à 14h30 récital de piano et exposition sur les mémoires de la ville ( peitures, photos, graffitis, gravures

à l’Entrepôt 7 rue Francis de Pressensé .

15h30 contes et chants et expo de peintures de Yo Marchand

à la galerie d’Est en Ouest, 1 rue Francis de Pressensé

16h 30 à la galerie art Montparnasse, 2bis rue Raymond Losserand

expo de peintures de Jarek Kruck et sculptures  de M.T. Tsalapatanis, concert de Electronica Tri Hop Jazz.

17h 30 Galerie Elda Mazer, 7 rue Raymond Losserand

concert Pop Rock et expo de photos de E. Niemczura, peintures de L. Todisco et C.Biskup.

18h30  récital de poésie Jazz et expo de peintures de Bernard Jeufroy

à la galerie Expression Libre 41 rue Hipolyte Maindron.

30 mars 2007

La Voix ci, La Voix là

Eco village samedi 31 mars de 9h à 19h au parc Montsouris
Pour tout savoir sur les 1 000 gestes quotidiens qui fondent le développement durable, rendez-vous samedi 31 mars au parc Montsouris, entrée avenue Reille. Entrée libre

Plus d'info 

 

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« Le plan climat de la Mairie de Paris» c’est le thème du CICA Jeudi 5 avril 19h à la Mairie du 14ème (Le Comité d’Initiative et de Concertation de l’Arrondissement réunit le conseil d’arrondissement et les représentants des associations du 14ème en séance ouverte au public.)

 

medium_oceano_atelierenvir.jpgDu 2avril au 8 avril 2007 à l’occasion de la semaine nationale du développement durable : Le GAREF Océanographique propose des expositions thématiques, projection de film et dégustation bio. A partir du lundi 2 avril, exposition « Le développement durable, pourquoi ? » de l’association Goodplanet.org avec des photos de Yann Arthus Bertrand. Les thèmes évoqués seront l’eau, l’habitat, le transport, les déchets, tourisme, la consommation, l’alimentation, les énergies, l’air, le climat,la biodiversité et un thème éthique : la solidarité.

Deux excursions, sur inscription : vendredi 6 avril à 16h exposition sur le développement durabe au quotidien au conseil général des Hauts-de-Seine, départ du GAREF Océanographique, 19h et plus apéritif et repas bio.

Samedi 7 avril 14h  exposition  « Pôle Nord - Pôle Sud » à la cité des sciences et de l’industrie

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17h30 Projection du film « Planète blanche »

Pour en savoir plus : s’adresser au GAREF Océanographique, 26 allée du Chef d’Escadron de Guillebon Jardin Atlantique. Tel 01 40 64 11 99. Par Internet :http://www.garef.com/oceano/

21 mars 2007

La Nuit des Planètes dans le 14e

Notre quatorzième a la chance de compter sur son territoire un grand établissement de recherche et d'enseignement en astronomie, l'Observatoire de Paris, administativement lié aux observatoires de Meudon et Nançay (entre Orléans et Bourges). Le prix Européen Descartes 2006 a d'ailleurs été attribué au consortium HESS, dont font partie des c hercheurs de l'Observatoire de Paris.

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En raison de la nuit des planètes, l'Observatoire de Paris ouvrira au public ses sites de Paris et de Meudon, du samedi 24 au mardi 27 mars 2007.

Ainsi, au cours de soirées d'observations nocturnes, les curieux pourront découvrir le ciel aux côtés des astronomes professionnels, à une période de l'année particulièrement propice à l'observation de certains objets célestes : Lune, Vénus, Saturne, étoiles doubles, amas et nébuleuses...

L'opération est gratuite, mais seules les personnes inscrites à l'avance pourront entrer sur les sites.

Inscriptions : du lundi 12 au vendredi 16 mars 2007, de 14h à 17h au 01 40 51 22 94.

A.C. 

17 mars 2007

des SDF du canal Saint-Martin hébergés dans le 14e

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les tentes le long du canal saint-Martin 
A titre temporaire, des personnes sans domicile du quai de Jemmappes, le long du canal Saint-Martin sont en cours de relogement dans notre arrondissement, boulevard Saint Jacques. Il s'agit, en fait, d'un ancien foyer de jeunes filles qui est transformé en résidence pour étudiants avec une capacité de 60 personnes. En vertu d'un accord temporaire de 6 mois, se terminant le 1er octobre prochain, et signé entre l'office d'HLM OPAC, l'Etat et l'association Emmaüs cet immeuble est utilisé en centre d'hébergement d'urgence et permet d'héberger 60 "sans domicile".
A.C. 

12 mars 2007

ODETTE TOULEMONDE Film d’Eric-Emmanuel Schmitt

Critique à deux voix!

(Pour)

medium_toulemonde1.jpgOui, j'ai aimé ce film! Il dépeint une famille pas si démodée que ça : un logement étroit pour 3, 4, voire 5 personnes, la mère, géniale Catherine Frot a un petit boulot de vendeuse, complété par un travail  ''à la pièce'' fait régulièrement tous les soirs, (agencer des plumes pour des spectacles de cabaret), une fille sans charme, très mal dans sa peau, et un fils, coiffeur à l’heureux caractère, mais qui amène chaque jour un nouveau garçon dans son lit ...La mère donne le ton car elle est fantaisiste, philosophe, sensible, courageuse...On s'attache à cette femme qui décolle de la vie quotidienne au bas mot, qui s'enthousiasme pour des romans, qui chante et danse tout en faisant ses tâches pourtant peu gratifiantes dans cet appartement minuscule. Oui, ce film est à la gloire des femmes seules qui doivent assumer leurs enfants tout en travaillant. Arrive dans sa vie le ténébreux écrivain (Albert Dupontel) de ses romans chéris...mais il ne fait pas le poids à côté d'elle. Cette actrice joue décidément très juste et a beaucoup d'humour, on rit ! Je ne nie pas qu'il y ait quelques clichés...mais tout compte fait, c'est assez normal de s'envoler dans la nuit sur un croissant de lune, avec un amoureux...

B.B. 

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(Contre)

Ce sont plutôt de bonnes choses qui restent de cette femme romanesque qu'est Odette. Sauf que c'est Catherine Frot et que l'on ne croit pas vraiment à son côté inculture de midinette. Alors bien sûr, en fleur bleue amoureuse de son auteur préféré, elle est merveilleuse mais c'est encore un rôle de composition. On pense à la sœur provinciale des  « Sœurs ennemies », à la femme décidée de « Mon petit doigt m‘a dit » et on n‘y croit pas énormément à la femme heureuse d'un rien, qui chante et danse en écoutant des disques de Joséphine Baker, c'est un peu trop rétro. Comment s’identifier à ce personnage équilibré et inébranlable (voir sa réaction très distancée face à la femme battue). Sa vie n’est pas facile pourtant entre le nouveau copain de son fils homosexuel et l’ancien copain de sa fille, toujours affalé devant la télé; mais pour elle, tout va bien. En fait, Odette n’a rien à voir avec vous et moi, c’est une sainte. D’ailleurs, tous les jours, dans ses déplacements invariables, elle fait la rencontre de Jésus. Pas étonnée du tout, elle lui lance à chaque fois un affectueux « ça va Jésus »? Le pauvre Jésus semble en mauvaise passe…

Et lorsqu’elle voit l’homme qu’elle aime repartir vers son foyer et que son cœur lâche, elle s’allonge près de Jésus agonisant. On eût aimé que le film s’arrêtât là, mais un réalisateur incapable de résister à la bluette la fait ressusciter et convoler? Pour le coup, on y croit moins ! On peut trouver la fin lourde et convenue. Dommage.

M-J.C.

08 mars 2007

Abbé KELLER: la Cité du Souvenir et la Chapelle Saint Yves

L’Abbé Keller est ordonné prêtre en 1920, à la fin de la guerre de 14-18 qui a fait 1,3 millions de morts chez les soldats, et après la grippe espagnole (venant d’Amérique) qui a tué 400.000 français et 40 millions de personnes dans le monde.

A 24 ans, le jeune prêtre est hanté par la misère qu’il côtoie tous les jours, et, lui qui est issu d’une riche famille, de Wendell, n’a qu’une idée, venir en aide aux plus malheureux et créer pour eux les conditions d’une vie digne.

Nommé vicaire à Saint Dominique, il décide de créer un ensemble où les familles éprouvées et de modeste condition pourront être chez elles. Une opportunité se présente : la zone de fortification est déclassée, le réservoir de Montsouris est juste terminé, et un terrain, le Plateau Saint Yves, est à vendre.

En 1925, l’Abbé Keller lance une souscription par actions et y investit une grande part de sa fortune. Des gens modestes donnent, 80.000 prospectus sont distribués dans Paris les fonds sont rassemblés en un mois. La somme nécessaire est même dépassée. En juillet, la Société Anonyme d’Habitations à Bon Marché « La Cité du Souvenir » est créée, avec un capital de 1.000.000 F.. La société achète le terrain, occupé par 80 habitants. Ils acceptent de partir, l’Abbé Keller leur ayant trouvé un autre lieu.

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180 logements sont construits avec sur la porte de chacun d’eux le nom d’un soldat mort à la guerre. Ils sont répartis en trois immeubles en triangle dont deux sur la rue Saint Yves encadrent l’entrée. Au centre la chapelle, « Dieu est au centre ». Elle est classée monument historique, pour les fresques de Georges Desvallières, l'un des rares expressionnistes français à porter l'étiquette de "rénovateur de l'art chrétien", ce qui semble l’avoir condamné au purgatoire! Après le traumatisme de la guerre de 14-18 où il perdit son fils Daniel, il se consacre en effet à la peinture religieuse, "peintre des mystères douloureux et de la guerre" selon Maurice Denis, co-fondateur avec lui, en 1919, des Ateliers d'Art Sacré.

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La Cité dispose d’un jardin d’enfants, d’un dispensaire, d’un patronage. L’Abbé Keller a créé tout un système, remarquable pour l’époque, de ce qui ne s’appelait pas encore l’action sociale.

Le reste des fonds réunis en 1925 a été utilisé pour l’achat de la Ferme de Montsouris, 26-28 rue de la Tombe-Issoire. En 1934, la Fondation des Berceaux du Souvenir a été créée et reconnue d’utilité publique. En 1953, elle obtient de développer au 26-28 rue de la Tombe-Issoire et au 15-17 villa Saint-Jacques (acquis en 1942), des logements pour des personnes de condition modeste et les activités du Centre d’œuvres de Jeunesse.

Peu avant sa mort en 1986, sentant ses forces faiblir, l’Abbé Keller a cherché à ce que son œuvre continue à vivre dans l’esprit qu’il avait voulu. Malheureusement l’ensemble 26-28 rue de la  Tombe Issoire,  villa Saint Jacques et ferme Montsouris, voit maintenant son avenir en grave indécision. En revanche, la Cité du Souvenir a trouvé le cadre nécessaire à sa pérennité, garde son caractère social et sa chapelle reste ouverte au culte.

Alain CONSTANS

07 mars 2007

« L'ECHAPPEE BELLE » Exposition au Café-Signes


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Marie-Laure Pascal aime avant tout la dérision… Elle a pour père spirituel JacquesTati… Elle adore Tom Sharpe, écrivain anglais à l’humour corrosif…mais aussi Armistead Maupin et ses “Chroniques de San Francisco” et bien d’autres encore…Elle tire son inspiration à travers tous ces personnages ; elle les aime décalés, vivants et drôles et parfois déjantés… Elle se raconte des histoires et à sa façon elle les transcrit sur ses toiles. Ses dernières compositions tournent souvent autour de la nourriture et d’un endroit stratégique : la cuisine…Pour elle,"peindre c'est comme faire la cuisine"! Inventer des recettes pour y incorporer les ingrédients qu'on aime, car la peinture est semblable à la préparation d'un bon petit plat: ça se mijote, ça se délaye, ça prend forme... Et puis, on savoure si on aime et ce n'est pas grave si on n'aime pas...Marie-Laure Pascal

 

Café-Signes : 33 avenue Jean Moulin, Café-Restaurant ouvert de 8hà 19h-Tel 01 45 39 37 40 http:/www.cafesignes.com/

05 mars 2007

Michou d'Auber

film français de Thomas Gilou et Messaoud Hattou.

medium_michou1.jpgVoici un film où l'émotivité est forte sans être ridicule, où les bons sentiments ont le goût de l'honnêteté. Cela se passe en 1960, en pleine guerre d'Algérie. Un enfant kabyle est laissé à la DDASS par son père dont la femme est mourante, avec son frère aîné. L'enfant, Messaoud, est pris dans une famille vivant en pleine campagne française, le Berry ; lui est un ancien militaire traumatisé par la guerre d'Indochine, elle est femme au foyer n'ayant pas pu avoir d'enfant.

Toute l'histoire porte sur l'intégration de cet enfant " arabe " dans un milieu particulièrement hostile, enfant que l'on fait appeler " Michel " ou Michou pour les intimes, qui va au catéchisme après avoir dû s'efforcer de ne plus parler d'Allah. Le film est touchant par l'amour que développent ces parents adoptifs, amour qui grandit en passant les barrières des a priori, des idées toutes faites, grâce en grande partie à l'extrême intelligence vive et aimante de Messaoud-Michel.

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Son frère, placé dans une famille plus frustre se montrera vite rebelle. Mais ce qui donne un relief tout particulier au film est le contexte politique de la guerre d'Algérie. Les blessures morales des soldats rentrés, l'action des membres de l'OAS, le racisme affiché, crée une ambiance générale tendue pendant qu'à Paris se multiplient les émeutes.

Et pourtant, chaque personnage du film est le témoin de la complexité humaine, des multiples facettes de toute personnalité qui font que ce n'est pas si simple que cela le racisme ou la différence…Comme le dit le père adoptif à un moment donné, après avoir été reçu -à contrecœur- comme un prince par une famille fêtant l'Aïd, " c'est quoi être arabe ou ne pas être arabe, c'est un peu plus d'un côté, un peu moins de l'autre, et puis çà change quoi…rien pour l'Autre, là-haut " (de mémoire). Les comédiens sont magnifiques et très convaincants. 

                                                                                                                                                 Isabelle Loutrel 

03 mars 2007

L’italien

medium_italien1.jpgDe nos jours, dans la campagne enneigée de la Russie , un couple d’Italiens vient choisir pour adoption un enfant recueilli dans un orphelinat avec un grand nombre d’autres malheureux perdus ou abandonnés .Aussitôt leur choix fait, en attendant que les papiers soient remplis, l’enfant devient pour ses camarades dépités «  l’Italien ».

 Nous avions entendu parler de ces orphelins de Russie et le talent du réalisateur nous les fait rencontrer et suivre au long de leurs journées communautaires remplies de violence, car dans cette société close, la loi du plus fort est sans pitié, mais surtout d’attente . Qui viendra? Des parents potentiels pour ces enfants ?Ou leur mère, prise de remord?

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Ce qui force l’admiration , dans ce film,,outre le jeu fascinant du jeune Vania ( Kolia Spiridonov), c’est le parti pris du réalisateur, Andrei  Kravchuk de jouer la sobriété de ton. Le malheur des enfants n’est jamais souligné, il est suggéré. Les personnages des adultes responsables de cette « Institution » particulière sont remarquablement saisis, dans leur avidité de gain et leur lâcheté. Mais c’est compter sans l’ingéniosité et l’héroïsme de Vania, parfaite figure de  résilience, qui a décidé, lui, qu’il avait droit au bonheur. Une merveilleuse leçon de ténacité et de liberté.

MJC 

 

 

01 mars 2007

Le quartier du petit Montrouge

Petit Montrouge est le nom de ce quartier du 14e plus connu sous le nom de quartier Alésia  Avant 1860, ce lieu faisait partie de la commune de Montrouge, divisée en Petit Montrouge et Grand Montrouge, devenu le Montrouge actuel. On peut voir actuellement, Place Michel Audiard, au 44 de la rue du Couëdic, un bâtiment de style Directoire, qui est en fait l’ancienne Mairie Annexe de la commune de Montrouge.

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Ce quartier est limité au Nord par le quartier de Montparnasse, à l'Est par celui du Parc de Montsouris, au Sud par la commune de Montrouge, et à l'Ouest par le quartier de Plaisance. Le nom d’Alésia, a été donné à la rue d’Alésia et à l’actuelle place Hélène et Victor Basch (Victor Basch, philosophe, président de la Ligue des Droits de l'Homme, assassiné avec sa femme Hélène par la Milice le 10 janvier 1944), à l’époque Napoléon III, l’empereur étant très attaché aux racines de la France, particulièrement les gaulois.

Cette place était le grand carrefour des anciennes routes de Chartres et d’Orléans, aujourd’hui haut lieu parisien des embouteillages et de la pollution, avec notamment son axe principal,l’avenue du Général Leclerc.

Une origine religieuse et maraîchères

Géographiquement, c’est un plateau qui descend à l’Est en coteaux vers la Bièvre, aujourd’hui enterrée. Avant la Révolution, le plupart des terrains appartenaient aux communautés religieuses, la plupart faisant partie des terres de la Commanderie de Saint-Jean-de-Latran, confisquées par la Révolution. Il y avait au début du 19ème des terres agricoles maraîchères, parsemées de moulins à vent, des restaurants et des guinguettes où se retrouvaient les parisiens le dimanche. Au cours du 19ème, l’urbanisation sera rapide avec magazins, entrepôts et maisons bourgeoises. Mais ce n’était pas un lieu très bien fréquenté, les rixes n’y étant pas rares. En 1832, la guillotine est installée à la « barrière » Saint Jacques, attirant des populations plutôt avides de sensations fortes.

Une architecture très mélangée

Ce quartier présente une grande diversité architecturale. L’ « Haussmannisation » y est peu présente, les rue totalement Haussmanniennes sont plutôt rares, par exemple la rue du Lunain

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et partiellement la rue d’Alésia et le quartier de la Mairie. Les façades en plâtre sont fréquentes, indiquant l’origine populaire du quartier. Le sud du quartier possède  un habitat début du 20ème siècle et années 30. Enfin, on y trouve une proportion supérieure à la moyenne parisienne de petites constructions

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de un à deux étages. On peut voir un résumé des architectures du quartier, rue Bezout, en quelque sorte musée architectural de l’arrondissement.

Alain Constans

27 février 2007

Joli record

Contrairement à une idée répandue, en ville,  les voies, et pas seulement les carrefours, sont dangereuses, "accidentogènes" dit-on maintenant. Ainsi, à Paris, 1 accident sur 3 se produit sur les voies, en dehors des croisements. La Préfecture de Paris dresse une carte de ces zones "accidentogènes", et celle du 14e est indiquée cidessous.
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Le carrefour Alésia, appelé Place Victor et Hélène Basch, en est comme on peut s'y attendre le point noir, en matière d'accident comme de pollution. Paris compte un certain nombre de voies particulièrement dangereuses, qui se disputent le triste titre de voie la plus dangereuse. La victoire se joue même dans un mouchoir de poche. Et, triste record, les deux plus "accidentogènes" sont les Champs-Elysées et l'axe des avenues Denfert Rochereau-Général leclerc.
Alors piétons, deux-roues, voitures et camions, soyez particulièrement prudents.
A.C.

16 février 2007

Exposition de peintures au Café-Signes

Encore une invitation à un vernissage au Café-Signes, avenue Jean Moulin ! j'y vais: cela me permet de retrouver l'ambiance chaleureuse habituelle.

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Là, on est reconnu, ce qui à Paris n'est pas si fréquent et pourtant il y passe du monde dans ce lieu ! Ah ! voici l'artiste : une jolie  blonde tout en sourire ; mon regard est tout de suite attiré par des énormes fleurs : Annie-Claire m'explique qu'avant, elle faisait exclusivement de la photo, et qu'elle en a gardé les cadrages gros plan, très gros plans. Ah, à présent des corps de femmes nues, noires puis blanches : ''j'ai commencé par la femme africaine dont la nudité est plus naturelle et maintenant j'ose la couleur blanche et même la peinture bleue… Mais  un acheteur attend son tour : il opte pour une enfant indienne drapée dans un sari orange, il a déjà acheté un tableau à une autre expo d'Annie-Claire : ce qu'il aime chez elle ce sont  les  couleurs vives…et les cadrages. Et vous ?vous avez encore quinze jours pour manger et boire tout en rêvant un peu.

B.Barthélémy

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Et le courrier d'Annie Claire

Bonjour à l équipe,

      "Après la plume qui m a permis d'exprimer mes émotions, j ai toujours exploré les arts sous différentes facettes, la chanson (piano-bar), la comédie, les arts décoratifs, la photographie, qui a été pour moi une sorte de respiration, je vivais en osmose avec mon vieux Nikkon EL2, inséparables, nous avons fait lui et moi quelques expositions, portraits, nus, toujours un plaisir.

Depuis quelques années, je lui fais des petites infidélités, pour moi, la peinture était la suite logique, de toutes ces expériences. En photo, j avais beaucoup pratiqué le noir et blanc, je me suis lancé dans la couleur, sur la toile, avec délectation et toujours en autodidacte...
Mon pinceau me mène là où il veut, je ne suis pas toujours la maîtresse, il n'a aucune contrainte, il n obéit à aucun style précis, mais il garde quand même toujours cette sensualité, des formes et des couleurs, mon pinceau et moi, on va continuer la route encore un grand bout de temps, on a encore plein de choses à faire"

Amicalement ANNIE CLAIRE

Café Signes 8h-19h, du lundi au vendredi

33, avenue Jean Moulin 

15 février 2007

Des loisirs pour les enfants du 14è

Des loisirs pour les enfants et  les adolescents pendant les vacances de février
Des activités sportives et culturelles très variées… sont proposées dans les centres d'animation, stades et gymnases du 14ème. Pour les renseignements et les inscriptions se reporter au site de la Mairie du 14ème

http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/

La patinoire de Montparnasse située devant la gare Place Raoul Dautry est ouverte jusqu'au 4 mars tous les jours de 12h à 20h et samedi et dimanche de 9h à 20h. Son accès est gratuit, il y a la possibilité de louer des patins  (5€).

13 février 2007

Paris, ville Lumières!

Cette interessante photo représente une rue du 14ème la nuit, vue depuis une fenêtre 

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Par un phénomène encore inexpliqué, les habitants des rues de Porto Riche et Le Brix et Mesmin sont privés d'éclairage public depuis la fin des travaux du tramway et son inauguration. C'est éclairé deux ou trois jours et ça s'arrête deux ou trois semaines. On ne peut pas tout avoir, prendre le tramway, voir où on met les pieds la nuit, et accessoirement pouvoir taper son code d'entrée.

Patience, ça va dans le bon sens, les jours s'allongent. A l'équinoxe du 21 juin, on s'en apercevra à peine.

Merci à la Mairie de bien vouloir s'en occupper!

A.C. 

 

12 février 2007

O.E.P.F: Encore des places pour les vacances du 19 février au 2 mars 2007

5 rue du Moulin Vert 75014 - Pour les enfants de 6 à 11 ans

Le centre de loisirs fonctionnera  pendant les 2 semaines de vacances du lundi au vendredi de 8h30 à 18h.

Il reste quelques places dans les activités suivantes : la 1ère semaine, magie et cirque - 14h à 16h et centre de loisirs avec sorties l’après-midi. La 2ème semaine, poterie de 14h à 16h, centre de loisirs sans sortie, et sous réserve d’inscription supplémentaire, magie, cirque de 14 à 16h.

Tarifs : 12€ la journée, 7,50€ la demi-journée, 3,50€ le repas. Stage uniquement 50€

Renseignements : http://www.chez.com/oepf/.

Inscriptions 5 rue du Moulin Vert 75014 Paris.

Tel 01 45 40 43 90 ou oepf@club-internet.fr

06 février 2007

L'Arpajonnais, un chemin de fer d'autrefois

L'inauguration du tramway sur les maréchaux entre le pont du Garigliano et la porte d'Ivry ne doit pas nous faire oublier les réseaux de tramways existant entre les deux guerres, et en particulier le chemin de fer de Paris à Arpajon qui fut en service de 1894 à 1936.

En 1881, l'ingénieur Henri Vieillard présenta une demande en concession d'une ligne de tramways à traction mécanique destinée au transport des voyageurs et des marchandises entre Paris et Arpajon.

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L'affiche du tramway 

A cet effet, une société au capital de deux millions de francs fut créée en février 1889 : la Compagnie du chemin de fer sur route de Paris à Arpajon. Son siège social était situé au 68 de la rue Beaunier. L'inauguration eut lieu le 10 mai 1894. La voie ferrée suivait la route nationale 20 sur la plus grande partie de son trajet mais s'en écartait à plusieurs reprises, notamment pour desservir  Wissous, Morangis,  Sceaux-les-Chartreux et Leuville. L'exploitation de cette ligne de 37 kilomètres s'est faite en plusieurs étapes. En avril 1893, ouverture du tronçon Paris-Porte d'Orléans - Antony et successivement en 1893, 1894, 1985 les tronçons Antony - Longjumeau, Longjumeau - Monthléry et Monthléry -Arpajon, ainsi que Porte d'Orléans les Halles et Porte d'Orléans Odéon.

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L'arrivér à Arpajon 

Quelques précisions sur l'exploitation de la ligne : on a dit que la distance était de 37 kilomètres entre Paris et Arpajon, dont cinq kilomètres dans Paris, neuf dans le département de la Seine et vingt trois dans le département de Seine et Oise. Les trains de denrées maraîchères (principale activité du chemin de fer) fonctionnaient de une heure à quatre heures du matin, pour alimenter les Halles centrales. Auparavant, ces mêmes denrées étaient acheminées la nuit vers Paris sur des charrettes péniblement tractées par des chevaux.

Après la guerre de 14/18, le développement progressif du transport des marchandises par camion sonna le glas de l'exploitation de l'Arpajonnais. Dès 1935, la Compagnie fut mise en liquidation financière. Entre temps, la STCRP (ancêtre de la RA TP) continua l'exploitation jusqu'en octobre 1936, date à laquelle fut mis fin l'exploitation du chemin de fer d'Arpajon.

Ainsi disparut une figure emblématique qui anima l'avenue d'Orléans pendant plus de quarante ans.                  R.R

NDLR : informations provenant du Bulletin n° 27 de la SHA du 14ème ardt.

05 février 2007

Invitation aux Midis de Saint Bernard

Vous venez régulièrement  dans le quartier ou vous y travaillez. Le Conseil de la communauté chrétienne de Saint Bernard de Montparnasse,  vous invite à  une

RENCONTRE AUTOUR D'UN BUFFET

le  jeudi 15 février 2007  de 12 h 45 à 13 h 55

dans la salle d'accueil de la chapelle, après la messe de 12 h 10

Nous aimerions instaurer dans notre chapelle, à l'heure du déjeuner, des temps brefs susceptibles de prolonger ce que nous célébrons dans l'Eucharistie et permettant de répondre à des préoccupations que l'Evangile peut éclairer.

A raison d'une rencontre par mois, plusieurs pistes vous sont proposées :

1 - QUOTIDIEN ET EVANGILE.
Nous partagerions sur ce que nous
retenons de l'actualité telle qu'elle est présentée par les médias, mais aussi telle que nous la vivons au quotidien dans les transports, dans notre travail ou nos activités, dans nos relations familiales, amicales ou professionnelles, et nous nous interrogerions sur la pertinence, l'étrangeté, voire l'hermétisme de l'Évangile dans ces situations.

2 - L'EVANGILE DU DIMANCHE SUIVANT.
Après une lecture à haute voix de l'évangile du dimanche suivant, nous échangerions librement avant de conclure par une nouvelle lecture de l'évangile qui résonnerait sans doute alors différemment.

3 - FORMATION A LA CARTE.
Elle s'adresserait aux personnes ayant un rapport " forcé " à l'Église (invités à un baptême, un mariage, une communion et qui sont étrangers à nos rites, nos pratiques, notre langage…)

4 - LA PAROLE AUX MOUVEMENTS.
Nous donnerions  carte blanche à un mouvement d'Eglise qui animerait une réunion comme il l'entend.

Ou toute autre proposition que vous aimeriez nous faire.

Si vous souhaitez répondre positivement à cette invitation  vous nous rendriez service en le signalant aux personnes assurant l'accueil à la Chapelle.

 Michel CERLES    Brigitte DONZEL    Joëlle FABRY

  34, Place Raoul Dautry

(entrée sous la pendule de gauche de la gare)                                                                                                       

                                                                                                        PELERINAGE

L'association Pèlerins Parkinsoniens organise un troisième pèlerinage national destiné aux malades de Parkinson et à leurs accompagnateurs. Moment de prière, de conversion, d'espérance, d'écoute, de rencontres fraternelles et de réflexion sur la recherche médicales, ce pèlerinage aura lieu à Lourdes du 30 avril au 4 mai 2007. Renseignements et inscriptions auprès de Charlotte Rendu, 2 rue Rosa Bonheur, 75015 Paris, Tel : 01 44 49 99 61, jean.rendu@wanadoo.fr, alain.c.fabry@wanadoo.fr

 

 

02 février 2007

A voir: Exposition "Les Rives de la parité"

Une dizaine de jeunes françaises, de 18 à 25 ans, mais originaires des pays de la vallée du fleuve Sénégal (Mali, Sénégal, Mauritanie) sont photographiées par Stéphane Lagoutte. Le but est de présenter leurs portraits sous forme de photographies et de textes personnels, témoignant de leur émancipation dans la société française.

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Cette exposition est le premier volet, « Racines », d’un cycle de manifestations intitulé : « Home, sweet home » sur l’apport de l’immigration dans la construction de l’histoire de France prévu jusqu’en avril 2007 au FIAP Jean Monnet.

du 18 janvier au mercredi 7 février 2007 de 10h à 20h

FIAP Jean Monnet 30 rue Cabanis 75014 Paris. Site Internet : www.fiap.asso.fr